Les dépenses de santé sont aujourd’hui réparties comme suit :
- 45 % sont consacrées à l’hospitalisation,
- 27 % aux consultations médicales,
- 20 % aux médicaments,
- 8% au reste des dépenses.
Le tout pour un total avoisinant en moyenne 2600 euros par ménage.
Cependant, les remboursements de la sécurité sociale pour ces différents types de dépenses, sont très inégaux, avec parfois des sommes très conséquentes restant à la charge des assurés.
Les contrats de mutuelles ont alors pour objectif, de rembourser au minimum le ticket modérateur (part de dépenses non pris en charge par la sécurité sociale, sur sa base de remboursement), qui peut déjà représenter des sommes astronomiques en hospitalisation, en dehors des actes de chirurgie lourde, pris en charge à 100 %, à condition d’opter pour l’hopital public…
Et dans le meilleur des cas les « à coté » tels que les chambres particulières, en médecine courante les dépassements d’honoraires des médecins libéraux, ainsi que les lunettes et le dentaire, postes pour lesquels la participation de la sécurité sociale est souvent dérisoire, en tous cas bien en deça des dépenses engagées.
En proposant un montant de cotisation régulier, un cadre fiscal avantageux pour les travailleurs indépendants (loi Madelin) et pour les mutuelles entreprise (article 83), une complémentaire santé devient enfin un excellent moyen de budgéter l’ensemble de ses dépenses de santé, même les imprévues, sans devoir faire face à d’onéreuses dépenses ponctuelles.
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